J'ai découvert Bernard Werber avec Demain Les Chats que j'avais trouvé originale et très plaisant à lire. Il était donc logique que je lise sa suite : Sa Majesté Des Chats.
Résumé :
"« Un jour, vous les humains, vous comprendrez que nous les chats devons prendre votre place. Alors moi, Bastet, je serai votre Reine. »"
Avis :
Note : C
Je n'avais pas pris de risque sur ces deux mois avec des auteurs familiers et je pensais continuer ma lancée avec un Bernard Werber. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Je n'ai pas détesté cette suite à Demain Les Chats mais j'ai pourtant été très déçue. En effet, ce qui faisait l'attrait du livre précédent; raconter une histoire du point de vue du chat, devient un gros défaut d'écriture. Bastet, qui était attachante dans le premier tome, devient très rapidement insupportable. Imbus d'elle-même, elle prends tout le monde de haut ce qui rends difficile l'empathie envers le personnage.
De plus j'ai eu l'impression que l'auteur ne prenait pas le temps de décider le style de son livre. Alors que Demain Les Chats est un roman contemporain mais du point de vue du chat, Sa Majesté des Chats oscille entre le roman contemporain, la Fable de la Fontaine et la science-fiction. Ce mélange des genres sans réel lien entre eux rends le récit difficile à suivre et m'a donné l'impression de n'avoir aucun sens. Tantôt l'auteur s'éloigne de la réalité avec un procès de cochons envers les humains et dont les communications passent par l'intermédiaire d'un perroquet traducteur, tantôt les personnages cherchent à survivre dans un pays ravagé par la guerre et la maladie.
Pour être honnête la lecture n'a pas été difficile pour autant ! Bernard Werber est un très bon romancier et ses livres se lisent avec beaucoup de facilité et de fluidité. Même si je n'accroche pas systématiquement avec ses interludes de l'Encyclopédie du Savoir Universel entre chaque chapitre, il faut reconnaître beaucoup d'originalité. Mais je ne suis pas sûre que ces points positifs rattrapent ma déception et me poussent à lire la suite.